Les mésaventures d’un mère « spéciale » due aux circonstances de la naissance de sa fille : une fillette blonde que ses jambes ne portent pas e dont le QI n’est « pas testable ».
L’unique concession de l’Etat au handicap d’Emma, un « emplacement réservé » : un rectangle de peinture blanche tracé à même le bitume, devant ça maison. Infime dédommagement aux dégâts soufferts !
Mais cette victoire cache de nouvelles batailles à venir, cette fois contre le reste du monde – conducteurs peu scrupuleux, amis négligents, famille désemparée, avocasseries, omerta médicale, bref égoïsmes de tout genres – et plus encore contre soi-même.
La lutte quotidienne pour la faire vivre dans un monde défini « normal ». Sera l’idée d’autonomie une bataille qui ne concerne que la mère et la fille ou serait-elle une question de société qui nous concerne tous ?
La pièce, jouée en français, est interprétée par 4 comédiens et un musicien.
Ces changements, faits « vue public », créent une dynamique « d’incorporation et d’abandon » des personnages, qui sont soutenus par des objets et des vêtements essentiels.
Comme scénographie un grand carré presque vide, habité par une chaise, 2 tables et « l’emplacement réservé ».
Cette essentialité de ressources nous facilite les déplacements et nous permet de jouer dans des espaces différents. D’une scène italienne à Milan, à un bi frontal à Gènes ou encore à une arène à Paris…
De : Corine Jamar
librement adapté par : LEO, Isabel Ribeiro et Rui Frati
Mise en scène : Rui Frati
Direction musicale : Toninho do Carmo
Régie : : Tanguy Gauchet
En scène : Delphine Dey, Maria Teresa, Leo Frati, Vincent Vidal